Le parc Anjorrant accueille la biodiversité
Nous publions le troisième article sur ce parc urbain d'environ 7 000 m2 qui permet d'observer une présence de la nature en ville.
Nous poursuivons la présentation du parc en vous parlant des animaux que nous y avons observé.
Dans le parc, la présence de grands arbres et la production de fruits ou de graines favorisent la présence de différentes espèces de la petite faune sauvage.
Nos premières observations se rapportent à des insectes, des oiseaux et des écureuils.
Des insectes
Dans le parc Anjorrant, vous serez amené à rencontrer parfois un papillon comme le Tircis et différentes espèces d’abeilles.
L'abeille à miel encore appelée abeille domestique (Apis mellifera).
L’abeille noire (Apis mellifera mellifera) constitue une partie majeure des colonies élevées pour la production de miel. Originaire d’Afrique, elle serait arrivée en Europe par le détroit de Gibraltar il y a de nombreuses années. L’abeille noire est plutôt trapue, son corps est de couleur noire ou brun foncé et son abdomen est couvert de poils longs.
Venu d’Asie, le frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) est un redoutable prédateur des abeilles domestiques. Plusieurs nids de frelon ont été observés dans le quartier au cours des années récentes.
Le syrphe
D’une longueur comprise entre 7 et 10 mm, le syrphe est une mouche qui peut prendre l’aspect d’une guêpe.
Parmi les signes de reconnaissance, l’aptitude au vol stationnaire est le plus facile à relever. Ses larves se nourrissent de pucerons. Une larve peut en consommer près de 400 au cours de son développement qui dure entre 8 et 15 jours.
L’insecte est inoffensif.
L'osmie
L'osmie cornue est une petite abeille sauvage facilement reconnaissable aux poils roux vifs de son abdomen et à sa tête noire. La femelle porte sur la tête des excroissances d’où le nom de cornue.
Elle cherche des anfractuosités cylindriques, qui lui serviront de lieu de ponte.
L'osmie cornue émerge dès les beaux jours. Elle est d'une très grande utilité pour la pollinisation des fruitiers précoces, car elle vole par des températures assez basses alors que les abeilles sociales sont encore en léthargie.
D’autres animaux
Plusieurs personnes nous ont signalé la présence d’écureuils qui pénètrent dans le parc pour se nourrir. Selon un observateur, il est possible qu’ils traversent le faubourg Madeleine. On sait que l’écureuil participe à la reproduction des arbres en enterrant leurs fruits (glands, noisettes) dans des cachettes qu’il oublie.
Un gîte à chauves-souris a été accroché en hauteur au tronc d’un arbre.
Les oiseaux ont une présence permanente dans le parc comme en témoignent nos observations d’une heure du 18 août 2022 qui ont recensé un Rouge-gorge, un Merle noir, une Mésange charbonnière et entendu le Pivert et la Pie bavarde. Un nichoir à Mésanges charbonnières est accroché au tronc d’un arbre du parc.
Des observations précédentes avaient permis d’entendre le chant mélodieux du Rouge-gorge et de recenser la Sitelle torchepot, de multiples Mésanges, des Fauvettes et la Chouette hulotte qui signale sa présence par son hululement certaines nuits et rarement le jour.