Points clés de la réunion ouverte de Sceve avec Lig'Air sur la pollution de l'air dans la zone nord d'Orléans
Les apports de Lig’Air ont été faits par MM Colin, Directeur, et Yahyoui, Responsable des Etudes
Un CR détaillé de la réunion, qui a eu ;lieu le 20 avril 2015, fournit les éléments essentiels de ces apports sur la pollution de l'air et des échanges, avec des précisions complémentaires sur les émissions de la chaufferie des Groues recueillies lors de sa visite, le 5 juin.
Ce CR a été diffusé par Sceve à ses adhérents, symathisants et à la Ville; vous pouvez demander à le recevoir en communiquant votre mail sur le lien contact à la fin de cet article, qui est un résumé.
I. Questions à l’origine de la réunion :
1. Connaître la pollution de l’air dans la zone Orléans nord et les évolutions prévues : principaux polluants et sources, dépassements de seuils... *
2. Apprécier l’enjeu sur la pollution de l’air du contournement de la circulation de transit utilisant les voies de la zone d’habitat dense d’Orléans nord
3. Prévoir l’apport de pollution de l’air par le chauffage urbain biomasse des Groues à partir des mesures à La Source dont la chaufferie biomasse est en service depuis fin 2012
4. Identifier les conditions de mise en place de mesures permanentes de la pollution dans la zone de la chaufferie des Groues
II. Interprétation des mesures règlementaires de pollution de l’air
Le respect de la règlementation ne rend donc que très partiellement compte de la faiblesse des risques sanitaires de la pollution de l’air (outre que les seuils légaux sont 2 fois supérieurs à ceux recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé).
III. Principales conclusions
1. Le point le plus critique est que la pollution de fond de l’agglomération d’Orléans ne respecte pas la règlementation européenne sur le dioxyde d’Azote, essentiellement produit par la circulation, et que les dispositions prévues au Plan de Protection de l’Atmosphère pour réduire les émissions ne permettront de la respecter.
2. Les pics de pollution / dépassements de seuils interviennent le plus souvent :
• en décembre et janvier, le chauffage bois-biomasse joue le rôle principal dans les pics, environ 70% de la pollution par les particules étant alors due a des combustions : chauffage bois-biomasse + moteurs de véhicules
• en mars, principalement en raison d’activités agricoles (épandage d’engrais) : la proportion de particules liées aux combustions devient 16% alors que celles produites par l'agriculture est de 66%
3. Concernent les chaufferies biomasse :
- mesures de pollution de fond (donc éloignée de toute source particulière) fournies par la station de La Source (combustion de 90000 tonnes de bois / an depuis 2 ans, celles des Groues entrée en exploitation en début d'année en consommant 110000 tonnes) : ne permettent pas de préciser l’impact de la chaufferie biomasse dans la pollution de fond, compte tenu des fluctuations des niveaux de pollution entre années
- il reste à vérifier l'impact à proximité
- Sceve demande à Lig’Air la mesure permanente pendant 1 ans de la pollution de l’air dans la zone des Groues (emplacement sous les vents dominants)
4. Convernant la pollution par le trafic automobile : Lig’Air disposant de moyens de modélisation Sceve demande d’évaluer l’impact sur la pollution dans notre zones qu’apporterait une réduction de trafic sur RD2020 et mails (éloignement du trafic de transit par contournement des zones denses)
5. Complément suite à visite de la chaufferie des Groues : des mesures d’émissions de différents polluants étaient affichées en temps réel et l'exploitant disposant d’un site internet public, Sceve a demandé à la SOGC la mise en ligne des valeurs des émissions en temps réel et le soutien de cette demande par la Ville.