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Bases de l'action Urbanisme de SCEVE / Contexte du blog

28 Janvier 2014, 14:02pm

Publié par Association Sceve

Contexte du quartier Bannier Chateaudun Dunois

Contexte du quartier Bannier Chateaudun Dunois

SCEVE Bannier Chateaudun Dunois s’est créée en 2005 suite à une prise de conscience de la forte transformation engagée dans le quartier et des risques pour la qualité de vie si une association d’habitants n’intervenait pas.

Sa première préoccupation a été la préservation du végétal, élément majeur caractérisant le quartier, en particulier, mais pas seulement, dans les zones de venelles ; en effet le
déclencheur de la création de SCEVE a été une opération immobilière catastrophique pour
le végétal.

Il nous a fallu alors prendre en compte les grandes opérations en cours, la concertation sur
la création des ZACs de La Rape (devenue depuis Coligny) et Sonis ayant en particulier eu
lieu avant, et créer les conditions pour être dorénavant entendus par la Ville.

Cet article est destiné à préciser où nous en sommes 8 ans après, au stade de la création de ce blog, destiné à faciliter la diffusion des informations et échanger sur des propositions,
actions sur le quartier sur nos sujets d’intérêt dans le quartier ou ayant un fort impact sur
celui-ci.

Pourquoi ce point sur l’action SCEVE en matière d’urbanisme au début de ce blog ?

Les analyses, projets, prises de positions, qui vont y être exprimés, doivent, pour permettre
de dialoguer efficacement, être situés dans un « historique » et des orientations générales qu’il faut connaitre, par exemple notre volonté d’agir préventivement sur les règles d’urbanismes et pas seulement sur les projets.

 

I.  PROTECTION DU VEGETAL :


1.  Protection de l’arbre en ville :

Nous avons dès 2005 demandé la reprise à Orléans d’une disposition qui existait dans les Hauts de Seine et le Grand Lyon : l’obligation d’une demande d’autorisation à la Ville avant tout abattage d’arbre privé.

Cette démarche a abouti à la Charte de l’Arbre, mais il est apparu qu’au-delà de simples recommandations, cette exigence d’autorisation préalable nécessitait, pour des raisons juridiques, une identification précise des arbres protégés.

Cette identification a été faite dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme (PLU) entré en vigueur en décembre 2013, dont les documents indiquent environ 200 sujets couverts.

Notre demande a été de la dissocier de la notion « d’arbre remarquable » et arbres protégés, considérant qu’un arbre de belle taille en ville est en soi remarquable , afin de supprimer un des deux prétextes utilisés systématiquement pour « justifier » des abattages scandaleux : un prétendu mauvais état sanitaire et/ou qu’il s’agit d’une essence non « remarquable ».

La suite de notre action, avec les habitants / adhérents, doit être de vérifier que les arbres du quartier à protéger figurent bien dans le PLU (des modifications sont possibles)… et d’alerter dans le cas où (du fait d’un projet immobilier…) il y a un (risque d’) abattage sans demande préalable : une sanction financière est prévue dans le cas d’abattage non autorisé d’arbre figurant au PLU.

2.  Protection des zones de jardins en venelles / cœurs d’ilots  :

Nous avons demandé la protection des zones de venelles dans le Plan d’Occupation des Sols (POS), qui a été retenue par la Ville, car elles étaient en danger de disparition progressive malgré leur importance pour le paysage urbain et le développement durable.

Cette protection a été reprise et étendue lors du passage  du POS au PLU : il définit certaines zones, pas seulement en venelles, comme des « cœurs d’ilots végétaux»  auxquels s’applique un règlement particulier.

Les zones protégées à titre de  « cœurs d’ilots » sont précisées sur les plans consultables en Mairie : elles concernent dans notre quartier la zone de venelle des Vaupulents et du Moulin ainsi qu’une importante parcelle entre les rues Xaintrailles et Foch. Il reste à revoir le cas de la venelle du Ponceau , dont le processus de grignotage était engagé.

La protection de zones végétales et celle d’arbre, ont été valorisées dans la communication de la Ville sur l’objectif du PLU : « Orléans, ville jardin » … que nous devons faire vivre dans notre quartier. 

Au fil de ces travaux nous avons intégré dans notre action le thème de la biodiversité urbaine, qui fournit une assise scientifique à l’action pour urbanisme durable. Son importance nous a paru telle qu’à côté de l’Urbanisme, elle constitue un domaine d’activité de SCEVE à part entière : voir la partie correspondante sur le blog.

Il ne s’agit pas de nous situer sur le même plan que des structures spécialisées comme Loiret Nature Environnement ou la Ligue de Protection des Oiseaux, avec lesquelles nous collaborons, mais de faire de nos relevés un  « marqueur » de (l’évolution) de la qualité de l’urbanisme et de faire de la biodiversité un des objectifs de nos interventions sur l’urbanisme du quartier. 


II.  CIRCULATION DE TRANSIT DANS LE QUARTIER

Ce sujet a été intégré dès 2005 dans nos réflexions et demandes, car évidemment essentiel pour la qualité de vie dans notre quartier, du fait de sa position dans la ville et des grandes opérations immobilières en son sein.

La ZAC Sonis a une importance particulière dans ce domaine car outre l’apport de déplacements qu’elle génère elle peut favoriser une circulation de transit dans les petites rues du quartier via ses voies. Nous avons dès 2005 mis en évidence le circuit de shunt à « couper » par le jeu de sens uniques …

Nous avions alors demandé une étude globale de la circulation à Orléans, que nous considérons comme la condition pour maîtriser les flux de transit dans le quartier.

Cette demande a été renouvelée lors des ateliers sur les voies de Sonis ( à noter que le résultats n’en ont pas été totalement appliquées car l’inversion du sens unique r Gl Sarrailh a donné lieu a désaccord de ses riverains : il reste à vérifier le résultat lorsque les voies de la ZAC seront complètement mises en service)

Elle a ensuite été le fondement de notre demande de report du projet de requalification des mails, considérant que la réduction des flux sur le mail sans que soient organisés des circuits de contournement convenables, il se ferait dans les rues de notre quartier.

Elle a enfin été au cœur de nos interventions lors des débats sur le PLU, considérant qu’il est impossible d’envisager une densification de ville sans que ne soit pris en compte son impact sur les déplacements.

Cette étude globale de circulation a alors été lancée par la Ville, mi 2013. Elle doit prendre en compte les conséquences pour Orléans de la circulation prévisionnelle toute la zone urbaine selon ce qui sera fait en matière de voie, franchissements de la Loire …

Nous avons participé aux travaux de recueil de la Ville et de la Société en charge de cette étude, sur les problématiques et attentes de notre quartier et prévoyons d’intervenir au maximum dans les réflexions et débats jusqu’aux prises de décision (les résultats de l’étude sont attendus avant la fin 2014. 


III.  INTERVENTION SUR LES REQUALIFICATIONS DE VOIES

Nous participons aux réunions sur les requalifications de voies du quartier, auxquelles nous sommes très favorables, même si parfois pénibles dans le court terme pour les riverains, car elles embellissent et valorisent le quartier, et permettent en particulier d’y ajouter du végétal.

Les premiers intéressés de ces réunions sont naturellement les riverains directs, SCEVE prenant position au titre de l’intérêt général du quartier lorsque nécessaire.

Les principes qui nous guident dans ce domaine sont :

- Privilégier le ralentissement de la circulation par la géométrie de la voie : réduction des largeurs, implantation alternée du stationnement…

- Choisir la solution de grands plateaux lorsque des ralentisseurs sont nécessaires

- Ne pas sacrifier l’implantation d’arbres, les riverains ayant souvent tendance à seulement chercher à maximiser le nombre de places de stationnement

- Agir avec discernement dans l’implantation de potelets : distinguer les endroits où des voitures ne doivent en aucun cas pouvoir stationner, pour des raisons de sécurité ou de gêne majeure, de ceux où elle peut être régulée par la verbalisation, qui va devenir d’autant plus active que la loi va en 2014 décentraliser et dépénaliser les PV de stationnement, ce qui augmentera leur contribution au budget des municipalités, même à montant d’amende constant  (la Ville a déclaré ne pas vouloir l’augmenter).


IV.  PARTICIPATION AUX DISCUSSIONS SUR DES OPERATIONS IMMOBILERES

Nos interventions se font à 2 stades : lors des réunions publiques que la Ville organise maintenant tôt dans les projets de manière que les permis de construire évoluent en interaction avec les habitants.

Les riverains sont naturellement l premiers intéressés, SCEVE intervenant là encore
sur le plan de l’intérêt général du quartier.

Nos priorités à ce sujet sont l’application et le dépassement des dispositions sur le végétal et le développement durable ainsi que sur le stationnement et la prise en compte de l’impact sur la circulation des grands projets

Nous n’intervenons sur les choix architecturaux / esthétiques qu’en cas de désaccord
majeur entre l’architecte et les riverains, la Ville étant en première ligne pour faire évoluer les projets dans le cadre de l’examen des demandes de permis de construire. 

V.  INTERVENTIONS SUR LE SUJET DU STATIONNEMENT

Notre position est de n’intervenir sur ce sujet que lorsqu’il y a une situation vraiment critique.

Notre point de vue dans ces cas est que l’ajout de parcmètres ne doit concerner que des points particuliers (proximité de commerce…) et qu’il faut privilégier les (extensions de)  zones bleues avec des dispositions particulières pour les habitants du quartier.

VI.  AUTRES SUJETS D’INTERET SUR LESQUELS NOUS REVIENDRONS
  Chaufferie à bois des Groues
  Taxation du manque parkings lors des découpages de maisons/immeubles
  Ferroutage sur la voie longeant le quartier

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